Sucre, élément parfois diabolisé selon les sources documentaires consultés, il peut parfois être un problème lorsqu’il est consommé en forte quantité quotidiennement.
Les tentations sont grandes, le sucre est très facile d’accès dans les magasins, attrayant pour les yeux. Tout a été étudié judicieusement pour consommer des aliments à base de sucre qui reste financièrement très accessible. J'entends par là le sucre blanc raffiné.
Oui mais, faut-il supprimer le sucre de tous mes repas, collations ?
Je t’en dis plus de suite.
Comment caractériser une pulsion ?
C’est une force, une sensation inconsciente qui agit de manière permanente apportant un état d’excitation qui poussera la personne vers l’élément obsédant l’organisme.
En ayant répondu à cet appel, l’organisme se sentira apaisé très rapidement.
Ça paraît plutôt vendeur dit comme cela ? Non ?
La pulsion est une demande essentielle de l’organisme lorsque l’élément lié à cette pulsion ne devient pas addictif. L’organisme réclamera beaucoup d’eau s’il a soif par exemple.
Il reste donc essentiel de pouvoir laisser s’exprimer cette pulsion tout en ayant un garde-fou activé.
Bon ou mauvais sucre ?
On qualifiera de bon sucre, les aliments proposant naturellement des sucres dans leur composition comme les fruits par exemple.
Parce qu’en réalité le sucre est essentiel dans l’apport énergétique de l’organisme. Il est le carburant du corps.
Mais pas n’importe lequel ! Là où le sucre du fruit sera bénéfique, la fraise que vous trempez tous les jours dans un pot de sucre raffiné le sera beaucoup moins.
Dans l'idéal, limiter les sucres raffinés, les plats industriels, c'est un bon début !
Les fruits réduits en compote (fait maison) peuvent prendre le relais sur le sucre blanc.
Privilégier les aliments à faible indice et charge glycémique qui limiteront les variations glycémiques dans le sang.
Plus d'infos: http://www.sante-et-nutrition.com/index-glycemique/
Facile, ceux qui n’y arrivent pas, c’est par manque de volonté !
Heu, non en fait ! C’est un peu plus compliqué que ça.
Moult processus dans l’organisme sont responsables des états d’envies, volonté…
Faisons un zoom sur quelques neuromédiateurs !
Savez-vous par exemple que les neuromédiateurs sont très importants dans cet état de « volonté », de gestion de pulsion sucrée ?
Un neuromédiateur ou neurotransmetteur est un composé chimique libéré majoritairement par les neurones qui vont transmettre des messages à l’organisme.
Les plus connus sont :
- La dopamine qui a un rôle d’activateur. C’est un starter qui favorise la motivation, la recherche de plaisir…
- La noradrénaline, importante pour les émotions. Elle joue un rôle dans les troubles de l’humeur, le sommeil, les rêves…
- La sérotonine, joue un rôle également dans les troubles de l’humeur, l’appétit et les pulsions sucrées, l’effet bien être...
Voyez-vous où je veux en venir ?
C’est un peu comme si j’accusais ma voiture de ne pas vouloir fonctionner alors qu’elle n’a plus d’essence. Ce n’est pas qu’elle ne veut pas mais qu’elle ne peut pas.
NB: la candidose peut également expliquée ces pulsions sucrées.
Comment puis-je savoir si j’ai un déficit en neuromédiateurs ?
Le déficit peut être estimé avec un simple questionnaire qui permettra dans un premier temps d’évaluer un niveau de déficit ou non. Il est important de mettre le résultat de ce questionnaire en relation avec le mode de vie de la personne, l’alimentation… car tout est en lien.
Pour ceux qui aiment les chiffres, un dosage peut être demandé par le médecin.
A quoi est dû ce déficit ?
Notre mode de vie de plus en plus stressant, l’accès à l’alimentation tout prêt, la sédentarité… sont quelques exemples qui amèneraient à un déficit en neuromédiateurs.
A savoir, les neuromédiateurs ont besoin de vitamines, minéraux, oligo-éléments pour en favoriser la synthèse. Un déficit vitaminique liée à une alimentation pauvre en éléments essentiels à la vie peut suffire pour déséquilibrer le système.
J’irais même plus loin, on sait grâce à Michael Gershon, neurogastroentérologue que 90% de la production et des récepteurs de la sérotonine par exemple se situent dans les muqueuses intestinales.
Des bactéries telles que Coprococcus et Dialister auraient également une influence sur notre qualité de vie, nos ressentis, notre humeur.
Notre système digestif est également là pour récupérer les vitamines, vitamines essentielles dans le développement de nos neuromédiateurs.
Il pourrait être intéressant de tester le microbiote. Son déséquilibre pourrait être responsable de vos pulsions.
Que faire en cas de carence ?
Tout dépend du niveau de carence et du neuromédiateur concerné.
Un simple rééquilibrage alimentaire peut suffire quand le déficit est très léger.
Parfois, en plus du rééquilibrage alimentaire, une supplémentation est nécessaire pour donner un coup de pouce à l’organisme.
Concernant le mode de vie, voici quelques éléments bénéfiques et simples à mettre en place :
- Un câlin de 20 secondes va stimuler la dopamine et la sérotonine
- Faire de l’exercice agit sur le niveau de sérotonine
- Prendre un bain de soleil permettra d’activer le nombre de récepteurs de dopamine
- Caresser son animal de compagnie agira sur la dopamine des deux parties
- L’état méditatif, les arts (dessin, musique…), l’eau de la douche, du bain… ont une action bénéfique sur les neuromédiateurs
- une eau citronnée bue dans la journée (sous réserve qu'il n'y ait pas un déséquilibre acido-basique)
Quand la pulsion arrive, que faire ?
La pulsion peut apparaître également par l’effet de répétition d’un acte. Manger sucré devant la télé, le soir par exemple.
Contourner la pulsion en s’engageant dans une activité calme comme la réalisation d’un dessin, d’une peinture, une balade en campagne, dans les bois peut aider à détourner cette envie.
Faire une revue de l’alimentation est essentielle pour s’assurer qu’il n’y ait pas une carence expliquant ces maux.
L’augmentation des protéines peut également être une solution transitoire. Attention cependant de ne pas saturer les reins.
L’hypnose peut venir en renfort dans les cas d’addictions.
Les plantes telles que la griffonia simplicifolia apporte le précurseur de la sérotonine et donc est tout à fait adaptée dans ce type de pulsion addictive.
NB : Chez certaines personnes, la prise de griffonia vient effectivement augmenter le taux de sérotonine mais pourrait créer un déséquilibre des autres neuromédiateurs.
Le kudzu, a une action sur la glande pinéale qui permettra une action calmante et antistress utile contre l'irritabilité ressentie en cours de sevrage.
La rhodiole pourra être utilisée également lorsque le sevrage génère un état de stress.
L’huile essentielle de cannelle de Ceylan contient des éléments qui agiront sur le système limbique (zone d’addictions du cerveau).
L’huile essentielle de pamplemousse, de mandarine, clou de girofle, citron… sont également de fidèles alliés dans cette lutte contre ce schéma addictif.
Rappel: Les plantes, huiles essentielles, les compléments en micro nutrition, bénéfiques pour la santé, ne devraient être consommés qu'après consultation avec un professionnel. Des interactions sont possibles avec des traitements.
Naturel ne veut pas dire qu'il ne peut y avoir de contre-indications.
Les conseils présents sur ce site ne se substituent pas aux conseils d'un médecin. La naturopathie est une démarche complémentaire à la médecine. Seul votre médecin est habilité à poser un diagnostic sur vos symptômes.
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